
LA CITÉ MINISTERIELLE
LOME– EN COURS
Dans le cadre de la modernisation de l’État, la République togolaise a décidé de créer un nouveau centre administratif dans le quartier de Lomé II.
Positionnés autour du nouveau palais de la Présidence de la République, 3 secteurs de superficie identique sont dédiés : au pôle législatif (l’Assemblée nationale y est déjà installée), au pôle judiciaire qui fera l’objet d’un prochain projet et au pôle exécutif avec une cité ministérielle programmée pour une construction immédiate.
Ce pôle exécutif s’inscrit dans un cercle d’environ 67 hectares, qui recevra trois éléments majeurs : l’extension des services de la Présidence de la République, les bureaux de la Primature et la Cité ministérielle.
PFO CONSTRUCTION a travaillé en symbiose avec l’architecte Pierre Fakhoury. Celui-ci s’est inspiré du concept de la cité circulaire enserrant des tours, à l’image de San Gimignano en Italie, célèbre pour ses tours de hauteurs variées dominant le tissu urbain.
La Cité ministérielle s’inscrit dans un cercle de 300 mètres de diamètre, délimité par une voie circulaire de 18 mètres d’emprise, largement plantée, qui fait le tour du mur d’enceinte, constituant l’anneau principal de distribution des bâtiments. Une dalle de couverture de 6 mètres de large s’appuie tout au long sur le haut du mur, ce qui permet de loger dans l’épaisseur de cette « muraille » les locaux techniques et les places de stationnement VIP.
La Cité développe 90 000 m² construits. Elle est prévue pour recevoir plus de 3 700 postes de travail, dont 12 cabinets ministériels, dans un ensemble de 18 bâtiments disposés en arcs de cercle. L’ensemble, qui comporte 8 tours et 10 bâtiments bas, dispose de 800 places de stationnement, dont une partie réservée aux 2 roues.
Les 8 tours comptent 4 bâtiments R+ 7 et 4 autres R+10 et R+12, chacune des tours comportant deux ascenseurs. Leurs façades sont percées d’ouvertures profondes engageant 2, 3 ou 4 étages. Les parties pleines seront exécutées en béton brut peint d’une couleur « terre ». Les équipements techniques propres à chaque tour sont ramenés en mezzanine afin de libérer totalement les toitures-terrasses, lesquelles seront couronnées par des « coiffes » de formes variées. Les cabinets ministériels sont tous installés dans les tours où ils occupent chacun deux étages avec vues sur la Cité. Les étages courants sont organisés tantôt en espaces cloisonnés, tantôt en « open space ».
Les 10 bâtiments bas sont conçus en R+2 et R+3 et comptent 16 ascenseurs. Pour assurer la convivialité et l’efficacité du travail en commun, ils sont prévus en « open space ». Cette disposition a été souhaitée par le Maître d’Ouvrage pour afficher la transparence de la fonction publique ; ce qui constitue par ailleurs une souplesse pour un aménagement évolutif. La continuité d’aspect entre les pignons obliques et les toitures-terrasses est assurée par la mise en œuvre d’une céramique de la même teinte que celle de toute la Cité.
Les façades des bâtiments R+2 qui se trouvent face au cœur de la Cité sont dotées de vitrages allant du sol jusqu’à l’acrotère, enrichies de brise-soleils verticaux en verre sérigraphié et coloré. Il s’agit d’entourer le cœur de la Cité par un ensemble de façades brillantes et vivantes, en fort contraste avec les architectures pleines et puissantes du reste du projet.
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Maître d’œuvre
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